Comment défiscaliser grâce au déficit foncier ?
Vous avez réalisé un investissement locatif ? Si vos charges sont plus importantes que vos recettes, vous pouvez bénéficier d’une aide fiscale. Découvrez comment défiscaliser grâce au déficit foncier et réalisez des économies sur le montant de vos impôts avec R2i !
Qu’est-ce qu’un déficit foncier ?
Le déficit foncier ne peut être généré que lorsque les charges associées à la location d’un logement non meublé sont supérieures aux revenus que ce dernier engendre. Le propriétaire du logement doit être affilié au régime réel afin de pouvoir bénéficier d’une aide fiscale. Celle-ci est calculée en fonction du déficit foncier qui peut alors être déduit de votre revenu global afin de diminuer vos impôts sur le revenu.
Lorsque les biens en location sont soumis au régime microfoncier, il n’est pas possible de générer du déficit foncier. Dans ce cadre, vos revenus locatifs subissent un abattement forfaitaire de 30 %, peu importe le montant de vos charges. La seule solution pour bénéficier d’un déficit foncier est de relever du régime réel.
Comment s’effectue le calcul du déficit foncier ?
Pour calculer un déficit foncier, il suffit de déduire les charges financières des revenus locatifs. Si votre résultat est négatif, il est possible de générer un déficit imputable sur les revenus fonciers des dix prochaines années. Si votre résultat est positif, il n’y a aucun déficit.
Quelles sont les charges déductibles des revenus fonciers ?
Voici la liste de toutes les charges que vous devez déduire de vos revenus fonciers afin de calculer si oui ou non, vous pouvez générer un déficit foncier :
- les impôts qui sont liés au logement et qui ne sont pas saisissables auprès du locataire, comme la taxe foncière ;
- dans le cas d’une copropriété, les provisions pour charges ;
- les frais d’administration et de gestion de l’habitation (frais d’agence, syndicat, rémunération de concierge ou de gardien, etc.) ;
- le montant lié à l’entretien et aux réparations du bien ;
- si vous n’avez pas récupéré les charges locatives au 31 décembre suivant l’année de son départ, vous pouvez les déduire de vos revenus fonciers ;
- les frais d’emprunt et les intérêts ;
- les primes d’assurances ;
- les indemnités de relogement ou d’éviction d’un locataire.
Notez que les travaux d’agrandissement, de construction ou de reconstruction ne sont pas déductibles de vos revenus locatifs. N’oubliez pas de comptabiliser la totalité vos charges déductibles lors de votre déclaration fiscale au risque de ne pas bénéficier d’un déficit foncier.
Comment déclarer des charges déductibles ?
Lors de la déclaration de vos revenus fonciers à joindre à celle de votre revenu global, les charges citées précédemment doivent être déclarées. Conservez un maximum de pièces pouvant en justifier. Afin de définir le bien-fondé de la défiscalisation, l’administration fiscale peut être amenée à vous réclamer ces éléments.
Le plafonnement de déduction du déficit foncier
Il existe un plafonnement de déduction du déficit foncier à hauteur de 10 700 euros (ou 15 300 dans des cas particuliers). La somme excédante peut ensuite être déduite durant six ans sur l’ensemble de vos revenus ou dix ans sur vos seuls revenus fonciers.
Le revenu global se compose des revenus fonciers, mais également des salaires, des prestations familiales ou sociales, des pensions de retraites ou d’invalidité, etc.
Maintenant que vous savez comment défiscaliser grâce au déficit foncier, calculez le vôtre et réalisez vos économies en toute légalité. Bénéficiez d’un coup de pouce fiscal et réalisez votre projet immobilier dans les meilleures conditions !
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